notre patrimoine , quel devenir ?

Comme toute région du pays , notre ville possède un patrimoine culturel conséquent qu’il y lieu de rentabiliser .
En effet , l’artisanat qui permettant il n’y a pas très longtemps à de nombreuses familles de vivre est en train de disparaître et chaque tradition qui disparaît , appauvrit notre mémoire collective aussi il y lieu de :
- faire l’inventaire de toutes les formes de l’artisanat local
- créer des mécanismes de conservation soit au niveau des centres culturels , des maisons de jeunes ou centre de formation professionnelle ( comme activité culturelle ou institualisée )
- faire un inventaire de toutes les traditions de la région en matière de culture orale et écrite , en prenant soin de les perpétrer soit sous forme écrite , ou soit sous formes de contes à raconter aux enfants
- développer l’activité équestre qui constitue un réservoir immense de richesse si elle venant à être rentabilisée et organisées soit sous forme d’élevage (sélection de la race arabe en voie de disparition ) ou soit sous forme de randonnées ou d’activités liés au cheval .
- encourager la création d’associations qui auront comme préoccupation de conserver les traditions , le patrimoine culturel et l’artisanat .

موضوع شيق سيدي

بالفعل للتكوين المهني

و المجتمع المدني

دور في الحفاظ على كل


موروث مادي

pour se distinguer il faut se sentir unique, notre patrimoine dans sa richesse ne se diffère en rien du patrimoine Kabyle mais ces derniers posent beaucoup de question sur leur histoire, nous.. on est entrain de se restructurer dans une autre forme sociologique "la ville" comme la majorité du peuple algérien cette restructuration avec un désengagement progressif portant ses signe sur la dernière génération des années 90... mon avis le besoin c'est lui qui fait l'homme et au lieu d'acheter une "Zarbiya Hmiyania" qui pèse une tonne il préfère une moquette facile à nettoyer et facile à jeter ...la question c'est comment rendre notre artisanat utile à l'usage , faire revivre se besoin chez la personne algérienne, ou carrément l'obliger économiquement à se replier vers ce créneau d'artisanat,,, ou réfléchir de plus prés comment valoriser cette artisanat,.... un clin d'œil " un tableau dans le Louvre n'est pas utile au sens propre du mot, mais chaque année il est revalorisé et bien sure sa valeur ne cessera d'augmenter" ....et l'éducation commence par l'obligation
c'est mon avis personnel et ca n'engage que moi ...
merci...

مشكورة سيدتي


هنا تطرح اشكالية الأصالة و المعاصرة و

العولمة .

Bonjour Karim,

Ta réponse m'a fait bien sourire : "au lieu d'acheter une "Zarbiya Hmiyania" qui pèse une tonne il préfère une moquette facile à nettoyer et facile à jeter". C'est exactement ça !

Malheureusement, le problème n'est pas seulement propre à Méchéria mais au monde entier : la société de consommation c'est aussitôt acheté, aussitôt jeté.

Pourtant je me souviens de certaines après-midi à Méchéria quand ma chère tante, au beau milieu de la cour ensoleillée, à l'ombre de bougainvilliers, tissait de magnifiques tapis. Je me souviens aussi comme elle cardait la laine, aidée de voisines, de cousines. Comme tout se monde riait et bavardait joyeusement. C'était toute une ambiance, chaleureuse, conviviale !

Ma cousine Kheira par la suite à fondé une association. Et je peux vous dire qu'elle y a mis tout son coeur, toute sa passion. Elle a enseigné aux petites orphelines mais pas seulement, l'art du tissage, l'art de la broderie, etc.

Oui, il est très important que les merveilles que nous ont enseignées nos chers parents ne disparaissent jamais. Et pour cela, pourquoi ne pas créer une espèce d'écomusée où ces corps de métiers seraient recréés justement. Ainsi les jeunes pourraient s'y rendre accompagnés de leurs instituteurs, et également les jeunes adultes de Méchéria pourraient également fréquenter ce lieu.

Parallèlement, il faudrait aussi inciter les enfants dans les écoles à faire des recherches, des exposés sur ces métiers en voie de disparition. Et pourquoi pas faire venir à l'école, de temps en temps, une vieille personne qui connaîtrait bien son art pour en parler, donner envie aux autres.

Mais même en Occident, beaucoup de métiers anciens magnifiques disparaissent tous les jours. C'est une vraie calamité ! Mais je suis sûre qu'il n'y a pas de calamité et que si on veut, on peut !

مشكورة سيدتي