La vérité dans sa réalité
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Un roi avait, dans sa cour des vizirs prétentieux, croyant chacun d’eux détenir la pure vérité et aucun n’acceptait d’être démenti dans sa propre vision des choses ; ce qui désolait le monarque énormément.IL décida de mettre fin à cette situation dérangeante. Il ramena de l’inde dans le plus grand secret un éléphant dans une immense boite en bois qu’il exposa dans la salle du trône. Il perça la boite de tous les cotés pour laisser le passage d’une seule main d’homme.
Il faut aussi dire que personne dans le royaume n’avait vu un éléphant ou entendu parler de lui. Le jour venu le roi convoqua son monde et invita tous ses vizirs à tour de rôle de passer la main par une ouverture et lui dire ce qu’il touchait. Le premier palpa un pied de la bête et déclara que c’était un pilier de mosquée. Le second la trompe et insista que c’était un tuyau d’arrosoir. Le troisième effleura le dos et s’écria que voila un siège bien large et chacun allait de son interprétation de ce qu’il touchait tout y passait ; un éventail pour l’oreille, du roc pour le croupion, un sabre pour une défense et j’en passe…
A la fin, le roi ordonna d’ouvrir la boite et l’éléphant apparu dans toute sa totalité devant l’assemblée médusée. Le rusé roi dans une ironie sans feinte leur dit (Voici la vérité dans sa propre réalité).La morale de l’histoire est ; chacun à la vérité qu’il conçoit.
A bon entendeur salut.
Mebkhout beghdad
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Un roi avait, dans sa cour des vizirs prétentieux, croyant chacun d’eux détenir la pure vérité et aucun n’acceptait d’être démenti dans sa propre vision des choses ; ce qui désolait le monarque énormément.IL décida de mettre fin à cette situation dérangeante. Il ramena de l’inde dans le plus grand secret un éléphant dans une immense boite en bois qu’il exposa dans la salle du trône. Il perça la boite de tous les cotés pour laisser le passage d’une seule main d’homme.
Il faut aussi dire que personne dans le royaume n’avait vu un éléphant ou entendu parler de lui. Le jour venu le roi convoqua son monde et invita tous ses vizirs à tour de rôle de passer la main par une ouverture et lui dire ce qu’il touchait. Le premier palpa un pied de la bête et déclara que c’était un pilier de mosquée. Le second la trompe et insista que c’était un tuyau d’arrosoir. Le troisième effleura le dos et s’écria que voila un siège bien large et chacun allait de son interprétation de ce qu’il touchait tout y passait ; un éventail pour l’oreille, du roc pour le croupion, un sabre pour une défense et j’en passe…
A la fin, le roi ordonna d’ouvrir la boite et l’éléphant apparu dans toute sa totalité devant l’assemblée médusée. Le rusé roi dans une ironie sans feinte leur dit (Voici la vérité dans sa propre réalité).La morale de l’histoire est ; chacun à la vérité qu’il conçoit.
A bon entendeur salut.
Mebkhout beghdad