T</strong>andis que je me baignais dans une mer de questions sans réponses immédiates, et que je m'y noyais, mes yeux observèrent, au loin, un groupe de cigognes blanches qui se dirigeait vers le nord, en se battant des ailes dans ce vaste espace qu'est le ciel... Il se peut, comme tant d'autres espèces volatiles, qu'elles émigraient vers un point bien determiné, un long voyage sans aucun doute... Ces cigognes formaient un beau et joli triangle blanc... Elles volaient en une disposition spectaculaire, merveilleuse... C'était magnifique puisque formant une figure géométrique triangulaire, les unes à la suite des autres, bien ordonnées... Cette scène retint mon attention, car j'y voyais l'image de voyageurs libres... Et là, je m'étais rappelé un poète qui avait bien dit:
" Un volatile, à l'aube, nous survola ! Je lui dis :
" Sois heureux ! Ah ! Si j'étais toi ! Sois heureux ! "
Le triangle blanc formé par les cigognes s'éloignait de plus en plus, jusqu'à devenir un petit point blanc, puis plus rien, ne se voyant plus à l'oeil nu... A ce moment là, j'avais espéré être pourvu d'ailes pour accompagner ces oiseaux, là ou ils allaient, et plus précisément à ce point si lointain, que la destinée me permit de connaitre, entrant dans mon existence et en mon for intérieur... Ce lieu que mon destin m'obligea à aimer , à distance, de loin... Cet endroit où il y a des coeurs, en train de battre, de candeur, de sagesse et de vie... là où se trouve réellement cette ville de la paix qui rassemble en quelque sorte, toute une variété , de divers âges, de races différentes, mais d'une même espèce qu'est l'humanité... un espace où se brisèrent, à jamais, toutes les frontières ethniques ou raciales... Cet endroit où s'étreignirent des coeurs et où s'imbriquèrent les doigts des mains pour ne former qu'un même corps et une âme commune, unique...
Quelques instants après la dissipation du point blanc relatif aux cigognes, un taxi s'arrêta devant moi, me réveillant de ma méditation, de mes rêves, de mes questionnements :
"La ville ! la ville !" disait le chauffeur de taxi.... Je montais dans le véhicule, et à côté de moi ma petite valise portant mes archives...et l’histoire d’un retraité
" Un volatile, à l'aube, nous survola ! Je lui dis :
" Sois heureux ! Ah ! Si j'étais toi ! Sois heureux ! "
Le triangle blanc formé par les cigognes s'éloignait de plus en plus, jusqu'à devenir un petit point blanc, puis plus rien, ne se voyant plus à l'oeil nu... A ce moment là, j'avais espéré être pourvu d'ailes pour accompagner ces oiseaux, là ou ils allaient, et plus précisément à ce point si lointain, que la destinée me permit de connaitre, entrant dans mon existence et en mon for intérieur... Ce lieu que mon destin m'obligea à aimer , à distance, de loin... Cet endroit où il y a des coeurs, en train de battre, de candeur, de sagesse et de vie... là où se trouve réellement cette ville de la paix qui rassemble en quelque sorte, toute une variété , de divers âges, de races différentes, mais d'une même espèce qu'est l'humanité... un espace où se brisèrent, à jamais, toutes les frontières ethniques ou raciales... Cet endroit où s'étreignirent des coeurs et où s'imbriquèrent les doigts des mains pour ne former qu'un même corps et une âme commune, unique...
Quelques instants après la dissipation du point blanc relatif aux cigognes, un taxi s'arrêta devant moi, me réveillant de ma méditation, de mes rêves, de mes questionnements :
"La ville ! la ville !" disait le chauffeur de taxi.... Je montais dans le véhicule, et à côté de moi ma petite valise portant mes archives...et l’histoire d’un retraité
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