par Le Centre national pour la recherche aviaire (NARC) d’Abu Dhabi a organisé la semaine dernière dans la région d’El Bayadh la remise en liberté de 500 spécimens d’outardes houbara, a annoncé l’agence Emirates News ce samedi 1er octobre. Cette opération s’est déroulée en présence d’officiels algériens du ministère de l’Agriculture et du développement rural, d’associations de chasse et de l’association BirdLife International, qui travaille à la préservation des oiseaux.
Cette remise en liberté d’outardes n’est sans doute pas qu’un geste de générosité environnementale. Les dirigeants d’Abu Dhabi, comme d’autres pays du Golfe, cherchent en fait à assurer la conservation de cette espèce afin que leurs émirs puissent continuer à venir la chasser en Algérie. « La chasse fait partie de l’héritage des pays arabes et du Golfe. Un projet d’accord est en cours de préparation entre le NARC et BirdLife International », a d’ailleurs déclaré Juan Al Khaiili, directeur de NARC.
De telles campagnes de chasse soulèvent en effet des polémiques récurrentes depuis plusieurs années. Les associations algériennes de défense de l’environnement dénoncent les passe‑droits et le traitement de faveur dont ont pu bénéficier les émirs du Golfe pour chasser en Algérie. Elles ont rappelé à plusieurs reprises que la loi exige de passer par des agences touristiques pour pratiquer la chasse, par ailleurs en principe illégale en ce qui concerne les outardes et les gazelles dans le sud du pays. Ces deux espèces menacées d’extinction sont en effet protégées.
Cette remise en liberté d’outardes n’est sans doute pas qu’un geste de générosité environnementale. Les dirigeants d’Abu Dhabi, comme d’autres pays du Golfe, cherchent en fait à assurer la conservation de cette espèce afin que leurs émirs puissent continuer à venir la chasser en Algérie. « La chasse fait partie de l’héritage des pays arabes et du Golfe. Un projet d’accord est en cours de préparation entre le NARC et BirdLife International », a d’ailleurs déclaré Juan Al Khaiili, directeur de NARC.
De telles campagnes de chasse soulèvent en effet des polémiques récurrentes depuis plusieurs années. Les associations algériennes de défense de l’environnement dénoncent les passe‑droits et le traitement de faveur dont ont pu bénéficier les émirs du Golfe pour chasser en Algérie. Elles ont rappelé à plusieurs reprises que la loi exige de passer par des agences touristiques pour pratiquer la chasse, par ailleurs en principe illégale en ce qui concerne les outardes et les gazelles dans le sud du pays. Ces deux espèces menacées d’extinction sont en effet protégées.
