LE PAYS OU JE VIS.
Le pays où je vis est sans roi,
Mer d’alfa, d’armoise, kheima en toit,
Où les filles du vent, ont crinière de soie,
Et barde danse aux éclats joie.
Pays du silence, et des nuits sourdes,
Où la parole violée, appelle la poudre,
Dans les joutes, elle refleurit en foudre,
Et donne à nos vers l’âcre qui coude.
La dorcas a les yeux de mon amie,
Que ma flûte dont la voix gémit,
Chante à l’oued aux bords démis,
Par les crues en forces ennemies.
Steppe de soif et d’amitié,
Nous fait ouvrir de générosité,
A tout demandeur dans sa fierté,
L’aide du frère sans sa pitié.
Hommes rudes à l’âme nomade,
Nourris de lait caillé, chair d’outarde,
Jeûnant sous la disette gaillarde,
Sans plainte et larme qui farde.
Montagnes isolées dans les regs,
Dont la roche abrite à l’ombre bègue,
Le faucon la buse, l’épervier et l’aigle,
Le mouflon épris du sauvage seigle.
Délicate perdrix bottée vermeille
Ta grâce me séduit lorsque tu t’éveilles,
Pour aller humer l’herbe en sommeil,
Avant que ne vienne butiner l’abeille.
ANTAR gardien éternel de ma ville,
Mecheria ,tes filles aux longs cils,
Ont épicé mon cœur de persil,
Et tisser mes tourments de leurs fils.
Allaité aux rayons de ton soleil,
J’ai la peau à la teinte de miel,
l'Amitié facile pour mes pareils,
Et donnerai fortune pour ton ciel.
Tu m’as appris la sagesse,
Ne plier sous aucune bassesse,
Et m’altérer à la source de noblesse,
Au prix que mon souffle cesse.
Je suis fidèle en toute chose,
Sans chercher à savoir la cause,
C’est une nature depuis que la rose,
Exhale son parfum ignorant la dose.
Mebkhout Beghdad
Dorcas ; gazelle
Reg ;désert de pierres
Kheïma ; tente de nomades.
barde : race de cheval arabe
Le pays où je vis est sans roi,
Mer d’alfa, d’armoise, kheima en toit,
Où les filles du vent, ont crinière de soie,
Et barde danse aux éclats joie.
Pays du silence, et des nuits sourdes,
Où la parole violée, appelle la poudre,
Dans les joutes, elle refleurit en foudre,
Et donne à nos vers l’âcre qui coude.
La dorcas a les yeux de mon amie,
Que ma flûte dont la voix gémit,
Chante à l’oued aux bords démis,
Par les crues en forces ennemies.
Steppe de soif et d’amitié,
Nous fait ouvrir de générosité,
A tout demandeur dans sa fierté,
L’aide du frère sans sa pitié.
Hommes rudes à l’âme nomade,
Nourris de lait caillé, chair d’outarde,
Jeûnant sous la disette gaillarde,
Sans plainte et larme qui farde.
Montagnes isolées dans les regs,
Dont la roche abrite à l’ombre bègue,
Le faucon la buse, l’épervier et l’aigle,
Le mouflon épris du sauvage seigle.
Délicate perdrix bottée vermeille
Ta grâce me séduit lorsque tu t’éveilles,
Pour aller humer l’herbe en sommeil,
Avant que ne vienne butiner l’abeille.
ANTAR gardien éternel de ma ville,
Mecheria ,tes filles aux longs cils,
Ont épicé mon cœur de persil,
Et tisser mes tourments de leurs fils.
Allaité aux rayons de ton soleil,
J’ai la peau à la teinte de miel,
l'Amitié facile pour mes pareils,
Et donnerai fortune pour ton ciel.
Tu m’as appris la sagesse,
Ne plier sous aucune bassesse,
Et m’altérer à la source de noblesse,
Au prix que mon souffle cesse.
Je suis fidèle en toute chose,
Sans chercher à savoir la cause,
C’est une nature depuis que la rose,
Exhale son parfum ignorant la dose.
Mebkhout Beghdad
Dorcas ; gazelle
Reg ;désert de pierres
Kheïma ; tente de nomades.
barde : race de cheval arabe