Question de notabilité
Alors que jadis et comme le définit également le dictionnaire Larousse, un notable est une personne qui a une situation sociale de premier rang dans une ville ou une région.
Mr abiddine slimane de Bechar (que je félicite pour son écrit) a dans son article paru dans le quotidien d’Oran et intitulé « un notable au sens propre » défini ce qu’il faut objectivement comprendre par notable en disant :
« Être notable n’est pas un titre qu’on donne à n’importe qui, mais qu’il faudrait le bâtir au long des années avec sagesse et dévouement sans attendre la moindre récompense de quiconque.
En citant le Moudjahid Bessadat Mohamed dit Hadj Ben Salem comme modèle de notabilité , mr Abiddine nous fait découvrir une personnalité respectueuse et effectivement notable à plus d’un titre car :
1) Ayant fait partie de la glorieuse ALN, donc ayant sacrifié sa jeunesse pour son pays.
2) Ayant donné à l’Algérie indépendante des cadres, donc ayant encore une fois de plus participé au développement du pays
3) Faisant fonction d’arbitre et de juge entre les fractions en litige par sa sagesse et sa bonté et non par sa fortune (s’il en a) dont mr abidine n’en parle pas du tout.
Cet exemple de notabilité est malheureusement en voie d’extinction voir de disparition à cause de l’émergence d’un type nouveau de notables qui font valoir d’autres critères que ceux dont peut s’enorgueillir Hadj Ben Salem.
De nos jours nous entendons souvent dire que tel ou tel responsable a réuni ou a fait appel aux notables de la ville ; lesquels notables font pour la plupart partie de la nouvelle bourgeoisie, dont le seul indice social est l’argent ;le plus souvent mal acquis.
En qualifiant Hadj bensalem de « notable au sens propre » , l’auteur laisse-il à supposer qu’il y a des notables au sens figuré ou des faux notables ? (Comme il y a eu des faux moudjahiddines, des faux investisseurs, des faux oulémas…..etc.)
Mr abiddine a non seulement le mérite et le courage de faire connaître cette âme charitable, dévoué à son prochain mais également d’avoir soulevé ce problème de notabilité qui mériterai un débat à tous les niveaux afin d’en déterminer les critères ; notre société en pleine mutation en a vraiment besoin afin qu’apparaissent les véritables notables susceptibles de l’encadrer et la cas échéant constituer une entité de consultation.
J’ajouterai pour ma part que dans chaque douar, chaque dechra, chaque village et chaque ville il y a certainement un ou plusieurs Hadj Bensalem vivant dans l’anonymat, mais qu’il faut mettre sur le devant de la scène afin de barrer la route aux faux notables.
Miloud Laalmi Mecheria
Alors que jadis et comme le définit également le dictionnaire Larousse, un notable est une personne qui a une situation sociale de premier rang dans une ville ou une région.
Mr abiddine slimane de Bechar (que je félicite pour son écrit) a dans son article paru dans le quotidien d’Oran et intitulé « un notable au sens propre » défini ce qu’il faut objectivement comprendre par notable en disant :
« Être notable n’est pas un titre qu’on donne à n’importe qui, mais qu’il faudrait le bâtir au long des années avec sagesse et dévouement sans attendre la moindre récompense de quiconque.
En citant le Moudjahid Bessadat Mohamed dit Hadj Ben Salem comme modèle de notabilité , mr Abiddine nous fait découvrir une personnalité respectueuse et effectivement notable à plus d’un titre car :
1) Ayant fait partie de la glorieuse ALN, donc ayant sacrifié sa jeunesse pour son pays.
2) Ayant donné à l’Algérie indépendante des cadres, donc ayant encore une fois de plus participé au développement du pays
3) Faisant fonction d’arbitre et de juge entre les fractions en litige par sa sagesse et sa bonté et non par sa fortune (s’il en a) dont mr abidine n’en parle pas du tout.
Cet exemple de notabilité est malheureusement en voie d’extinction voir de disparition à cause de l’émergence d’un type nouveau de notables qui font valoir d’autres critères que ceux dont peut s’enorgueillir Hadj Ben Salem.
De nos jours nous entendons souvent dire que tel ou tel responsable a réuni ou a fait appel aux notables de la ville ; lesquels notables font pour la plupart partie de la nouvelle bourgeoisie, dont le seul indice social est l’argent ;le plus souvent mal acquis.
En qualifiant Hadj bensalem de « notable au sens propre » , l’auteur laisse-il à supposer qu’il y a des notables au sens figuré ou des faux notables ? (Comme il y a eu des faux moudjahiddines, des faux investisseurs, des faux oulémas…..etc.)
Mr abiddine a non seulement le mérite et le courage de faire connaître cette âme charitable, dévoué à son prochain mais également d’avoir soulevé ce problème de notabilité qui mériterai un débat à tous les niveaux afin d’en déterminer les critères ; notre société en pleine mutation en a vraiment besoin afin qu’apparaissent les véritables notables susceptibles de l’encadrer et la cas échéant constituer une entité de consultation.
J’ajouterai pour ma part que dans chaque douar, chaque dechra, chaque village et chaque ville il y a certainement un ou plusieurs Hadj Bensalem vivant dans l’anonymat, mais qu’il faut mettre sur le devant de la scène afin de barrer la route aux faux notables.
Miloud Laalmi Mecheria