Encourager et promouvoir les actions de reboisement est indispensable, tout autant que pour le football, par les temps qui courent. Les villes algériennes sont des ghettos, hostiles à tout ce qui est nature. Dans les grands boulevards et les rues, nulle trace de jardins publics ou d’espaces verts !
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - La situation est inquiétante. C’est un véritable problème de santé publique. Les exemples ne manquent pas. Combien de jardins publics ont été créés à Alger depuis l’indépendance ? Comment lutter contre la désertification à travers les régions du pays ? L’idée devrait faire réfléchir nos politiques, surtout que les statistiques font peur : 80 % de la superficie du territoire algérien est concernée par la désertification. La Direction générale des forêts estime que, actuellement, quatre millions d’hectares de forêts seront menacés de disparition si l’on ne remédie pas à la situation. Depuis 2000, 470 000 ha ont été reboisés dans le cadre du plan national de lutte contre la désertification. Un bilan en deça des attentes puisque le plan national de reboisement prévoyait la reboisement de 1 245 000 ha sur vingt ans. Beaucoup de travail reste à faire dans les régions arides et semi-arides, mais également dans les grandes villes, et ce à tous les niveaux. L’avancée «des sables mouvants» exige aujourd’hui la coordination des efforts de tous les secteurs. Créer des espaces verts et encourager les actions de reboisement ne pourrait se limiter au rôle du ministère de l’Agriculture ou à la Direction générale des forêts. Le programme mis en place doit également engager les autres ministères. De celui l’Education pour sensibiliser les écoliers et les enseignants à celui de la Solidarité pour les familles, jusqu’au ministère des Travaux publics pour impliquer les constructeurs privés et publics. En fait, toute la société doit être partie prenante dans cette œuvre. Le débat doit sortir des carcans académiques et les dossiers des tiroirs poussiéreux. La population rurale et urbaine doit se préoccuper de la question et soutenir les efforts consentis par l’Etat. La création d’esppromouvoir la nature dans les villesaces verts pose problème. Nos villes ne disposent pas de jardins et de parcs publics où les gens pourraient se rendre et être plus près de la nature. Les nouvelles cités et les constructions qui émergent ici et là, dans le cadre de projets de relogement, ressemblent plus à des ghettos. Ce sont des enclos bétonnés, sans aucune esthétique sur le plan urbanistique. Des endroits qui ferment leurs portes à l’environnement et donnent toute l’opportunité à l’avènement de citoyens robotisés qui haïssent la nature !
I. B.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - La situation est inquiétante. C’est un véritable problème de santé publique. Les exemples ne manquent pas. Combien de jardins publics ont été créés à Alger depuis l’indépendance ? Comment lutter contre la désertification à travers les régions du pays ? L’idée devrait faire réfléchir nos politiques, surtout que les statistiques font peur : 80 % de la superficie du territoire algérien est concernée par la désertification. La Direction générale des forêts estime que, actuellement, quatre millions d’hectares de forêts seront menacés de disparition si l’on ne remédie pas à la situation. Depuis 2000, 470 000 ha ont été reboisés dans le cadre du plan national de lutte contre la désertification. Un bilan en deça des attentes puisque le plan national de reboisement prévoyait la reboisement de 1 245 000 ha sur vingt ans. Beaucoup de travail reste à faire dans les régions arides et semi-arides, mais également dans les grandes villes, et ce à tous les niveaux. L’avancée «des sables mouvants» exige aujourd’hui la coordination des efforts de tous les secteurs. Créer des espaces verts et encourager les actions de reboisement ne pourrait se limiter au rôle du ministère de l’Agriculture ou à la Direction générale des forêts. Le programme mis en place doit également engager les autres ministères. De celui l’Education pour sensibiliser les écoliers et les enseignants à celui de la Solidarité pour les familles, jusqu’au ministère des Travaux publics pour impliquer les constructeurs privés et publics. En fait, toute la société doit être partie prenante dans cette œuvre. Le débat doit sortir des carcans académiques et les dossiers des tiroirs poussiéreux. La population rurale et urbaine doit se préoccuper de la question et soutenir les efforts consentis par l’Etat. La création d’esppromouvoir la nature dans les villesaces verts pose problème. Nos villes ne disposent pas de jardins et de parcs publics où les gens pourraient se rendre et être plus près de la nature. Les nouvelles cités et les constructions qui émergent ici et là, dans le cadre de projets de relogement, ressemblent plus à des ghettos. Ce sont des enclos bétonnés, sans aucune esthétique sur le plan urbanistique. Des endroits qui ferment leurs portes à l’environnement et donnent toute l’opportunité à l’avènement de citoyens robotisés qui haïssent la nature !
I. B.