Hier le match France/Mexique était lamentable. Lamentable pour la France car le Mexique s'est démené comme un lion sur le terrain et a mérité amplement la victoire devant une équipe de France décevante, sans doute encore trop fatiguée de ses orgies (l'affaire Ribéri/Zahia et tout le reste).
Mais là n'est pas mon propos. Je voudrais en venir au match de ce soir Algérie/Angleterre. Moi, du football algérien je ne me souviens que celui qu'on voyait à la maison, sur notre vieux poste TV en noir et blanc. Des footballeurs qui tombaient à terre au moindre coup de pied. Ce qui faisait dire à ma mère :
- Ils sont affamés les pauvres : comment voulez-vous qu'ils aient la force de courir. L'Algérie ne les nourrit même pas décemment.
Alors aujourd'hui, j'ai l'espoir insensé, fou, que les choses ont changé. Et même si leur adversaire est redoutable, j'ose espérer sans trop espérer, une victoire des nôtres.
Ah ! les Fennecs si vous nous donniez cette victoire, ce ne serait pas une simple victoire comme les peuples occidentaux les attendent. Si vous nous donniez cette victoire, à nous peuple algérien, ce serait plus fort que tout ce que vous pouvez imaginer : ce serait que vous nous redonneriez notre honneur. L'honneur d'un peuple qui ne rêve plus depuis la disparition du regretté Colonel Houari Boumedienne.
Mais je suis très réaliste et comme je ne sais pas dans quelles conditions l'équipe algérienne a été entraînée, quel mental elle a, quels salaires elle perçoit, je n'espère pas trop mais je peux vous dire que chez moi, ce soir, derrière mon poste TV, je vais pleurer quand je vais entendre l'hymne algérien. Oui je vais pleurer en pensant aux Chouhadas, en pensant à nos martyrs, en pensant à notre indépendance, en pensant à toutes nos belles illusions perdues des années 70.
Allez les Fennecs que Dieu soit avec vous. Je sais que vous donnerez ce soir tout ce que vous avez dans le ventre.
Yamina
Mais là n'est pas mon propos. Je voudrais en venir au match de ce soir Algérie/Angleterre. Moi, du football algérien je ne me souviens que celui qu'on voyait à la maison, sur notre vieux poste TV en noir et blanc. Des footballeurs qui tombaient à terre au moindre coup de pied. Ce qui faisait dire à ma mère :
- Ils sont affamés les pauvres : comment voulez-vous qu'ils aient la force de courir. L'Algérie ne les nourrit même pas décemment.
Alors aujourd'hui, j'ai l'espoir insensé, fou, que les choses ont changé. Et même si leur adversaire est redoutable, j'ose espérer sans trop espérer, une victoire des nôtres.
Ah ! les Fennecs si vous nous donniez cette victoire, ce ne serait pas une simple victoire comme les peuples occidentaux les attendent. Si vous nous donniez cette victoire, à nous peuple algérien, ce serait plus fort que tout ce que vous pouvez imaginer : ce serait que vous nous redonneriez notre honneur. L'honneur d'un peuple qui ne rêve plus depuis la disparition du regretté Colonel Houari Boumedienne.
Mais je suis très réaliste et comme je ne sais pas dans quelles conditions l'équipe algérienne a été entraînée, quel mental elle a, quels salaires elle perçoit, je n'espère pas trop mais je peux vous dire que chez moi, ce soir, derrière mon poste TV, je vais pleurer quand je vais entendre l'hymne algérien. Oui je vais pleurer en pensant aux Chouhadas, en pensant à nos martyrs, en pensant à notre indépendance, en pensant à toutes nos belles illusions perdues des années 70.
Allez les Fennecs que Dieu soit avec vous. Je sais que vous donnerez ce soir tout ce que vous avez dans le ventre.
Yamina