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    Biodiversité: dernières heures de négociations sous haute tension à Nagoya

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    Biodiversité: dernières heures de négociations sous haute tension à Nagoya Empty Biodiversité: dernières heures de négociations sous haute tension à Nagoya

    Message par Admin Ven 29 Oct - 8:33

    Les négociations internationales visant à protéger les écosystèmes menacés de la planète s'achevaient vendredi à Nagoya (Japon) dans un climat tendu, avec d'ultimes tractations pour arracher un accord sur le partage des bénéfices issus des ressources génétiques des pays du Sud.
    "On va avoir une énorme partie de poker menteur dans les dernières heures", résumait un négociateur européen, soulignant que la question de l'aide financière aux pays en développement serait cruciale.
    La rencontre de Nagoya, dans le centre du Japon, qui a débuté le 18 octobre, vise à fixer "20 objectifs stratégiques pour 2020" pour protéger la nature et freiner le rythme alarmant de disparition des espèces, avec en particulier l'extension des aires protégées à travers le monde, sur terre comme en mer.
    Selon l'ONU, le taux d'extinction des espèces animales et végétales est désormais "jusqu'à 1.000 fois plus élevé" que le taux historique connu à ce jour, sous les effets conjugués de la surexploitation des ressources, de la pollution, de la modification des habitats et du changement climatique.
    Si les délégués de plus de 190 pays - avec plus de 120 ministres présents - s'étaient mis d'accord sur les principaux points de la feuille de route 2020, les discussions sur le partage des bénéfices tirés par les secteurs de la pharmacie et des cosmétique des ressources génétiques (essentiellement les plantes) des pays du Sud, restaient difficiles vendredi matin.
    "L'optimisme d'hier (jeudi) à Nagoya s'est avéré déplacé. Il est impossible de prédire ce qui va se passer maintenant, mais il y a toujours de l'espoir pour un accord", a commenté le commissaire européen à l'Environnement, Janez Potocnik, dans un message sur twitter.
    La présidence japonaise de la conférence a mis vendredi matin sur la table un texte de compromis de 26 pages sur lequel l'ensemble des pays devaient se prononcer.
    L'issue des discussions sur ce "protocole ABS" (Accès et partage des avantages) est cruciale dans la mesure où nombre de pays en développement - qui le réclament à cor et à cri depuis plusieurs années - ont clairement indiqué que le sort des autres décisions en dépendait.
    "Il est important de protéger (la biodiversité), mais il est normal qu'il y ait un partage des bénéfices" tirés de cette dernière, résumait cette semaine la ministre brésilienne de l'Environnement, Izabella Teixeira.
    "Il faut stopper la biopiraterie (...) Pour nous, il est inacceptable de ne pas avoir un cadre légal sur ce point", ajoutait-elle, rappelant que les négociations sur ce sujet avaient été lancées il y a huit ans.
    Au-delà du retard que prendrait le mise en place de ce mécanisme, et du symbole désastreux que représenterait l'absence complète d'objectifs de la communauté internationale pour 2020, un échec à Nagoya porterait un rude coup à l'image des grand-messes environnementales de l'ONU.
    L'immense déception du sommet sur le réchauffement climatique de Copenhague en décembre 2009, qui s'est achevé sur un accord a minima sans objectifs chiffrés de réduction des émissions polluantes, est encore dans tous les esprits.
    "Disons-le franchement, c'est une négociation qui a l'obligation d'aboutir. (...) Après Copenhague, l'échec de Nagoya n'est pas permis", a lancé jeudi soir dans son discours la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno.
    Un échec au Japon, a-t-elle mis en garde, annoncerait "un long et douloureux recul des questions environnementales dans l'agenda politique".
    AFP



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