Ecriture…
La main et ceux qui écrivent ;
Le nomadisme des siècles en remous,
Sur le front du roc aux teintes vives,
Où le conte du silex survive ;
En naïves gravures aux formes floues .
***
Tels les pas de l’oiseau sur sable ;
A Ninive, une pointe a laisse sur glaise ;
Séchée au soleil d’Uruk en mini-tables,
L’épopée du sumérien notable,
Et le code de la cite qui apaise.
***
La plume et ceux qui dessinent ;
Les scribes reproduisant les crues bénies,
Le scarabée et l’ibis en touches divines,
Sur papyrus où RA illumine,
Les hiéroglyphes que l’usure renie.
***
Le kalam et ceux qui tracent ;
L’arabesque aux lignes entrelacées,
Le couchant, sur la joue de l’aube, enlace
Les fleurs bleues aux pétales en grâce,
Miroitant la teinte de l’azur embrasé.
***
Le cœur et ceux qui aiment ;
Tatouent sur le grain de leur peau,
Les souffrances des jours en poèmes,
Que récitent les voix bohèmes,
Aux fracas d’une chute d’eau.
***
Les larmes et ceux qui pleurent ;
Impriment, sur le voile des nuits sourdes,
Le cri des cœurs sans lueurs,
Que l’écho renvoie en fureur
Dans l’haleine des âmes lourdes.
***
L’oubli et ceux de mon âge ;
Entre les feuilles, d’un livre, jaunies,
Une fleur séchée rappelle, le gage,
D’une parole aux ailes volages,
En d’autres lieux, elle a fait son nid.
***
Les jours et le sillage du temps ;
Ecriture de nos destins qui se déroulent,
Au souffle de notre seul étant,
Et le rythme de nos cœurs battant,
Ballotés au gré des caprices de la houle.
Mebkhout beghdad
La main et ceux qui écrivent ;
Le nomadisme des siècles en remous,
Sur le front du roc aux teintes vives,
Où le conte du silex survive ;
En naïves gravures aux formes floues .
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Tels les pas de l’oiseau sur sable ;
A Ninive, une pointe a laisse sur glaise ;
Séchée au soleil d’Uruk en mini-tables,
L’épopée du sumérien notable,
Et le code de la cite qui apaise.
***
La plume et ceux qui dessinent ;
Les scribes reproduisant les crues bénies,
Le scarabée et l’ibis en touches divines,
Sur papyrus où RA illumine,
Les hiéroglyphes que l’usure renie.
***
Le kalam et ceux qui tracent ;
L’arabesque aux lignes entrelacées,
Le couchant, sur la joue de l’aube, enlace
Les fleurs bleues aux pétales en grâce,
Miroitant la teinte de l’azur embrasé.
***
Le cœur et ceux qui aiment ;
Tatouent sur le grain de leur peau,
Les souffrances des jours en poèmes,
Que récitent les voix bohèmes,
Aux fracas d’une chute d’eau.
***
Les larmes et ceux qui pleurent ;
Impriment, sur le voile des nuits sourdes,
Le cri des cœurs sans lueurs,
Que l’écho renvoie en fureur
Dans l’haleine des âmes lourdes.
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L’oubli et ceux de mon âge ;
Entre les feuilles, d’un livre, jaunies,
Une fleur séchée rappelle, le gage,
D’une parole aux ailes volages,
En d’autres lieux, elle a fait son nid.
***
Les jours et le sillage du temps ;
Ecriture de nos destins qui se déroulent,
Au souffle de notre seul étant,
Et le rythme de nos cœurs battant,
Ballotés au gré des caprices de la houle.
Mebkhout beghdad