Ouvres ton âme….
Ouvres ton âme à la mienne,
J’y sèmerai mille fleurs de l’Eden,
Le pistachier, le cerisier et l’ébène,
L’oiseau chantera dans tes veines.
Je chasserai l’aigre et l’amer,
Mettrai le parfum de la mer,
L’alize en douceur légère
Dans tes cheveux flottant en l’air.
Je changerai tes blessures anciennes,
En caresses de soie amènes,
Rafraichissant toutes les haleines,
D’une bouche à la liqueur de l’amen.
Nous chevaucherons l’aurore boréale,
Où s’irisent les couleurs fractales,
Nul froid ne te ferait le moindre mal,
Et l’ours blanc serait notre cavale.
Au pays sans disette,
Où les âmes sœurs, en fête,
Chantent la vie à tue-tête,
Au doux ramage du poète.
Je tisserai de l’arome des épices
Ton sari à l’ombre délice,
Et poserai la couronne d’Alysse,
Sur ton front vierge de malices.
Nous suivrons la ligne des dunes,
Vers ce lointain horizon où la lune,
Nous regarde clamer les vers de runes,
Et l’arabesque sur la main des brunes.
JE mettrai sur tes rides perfides,
L’éclat de mes larmes humides,
Au bleu Targui du tatouage numide,
Naevius de nubiles d’Atlantide.
Écoutes donc ma prière,
Laisses couler ta rivière,
Étanches ta soif de lumière,
Et illumines notre chaumière.
Mebkhout beghdad
Ouvres ton âme à la mienne,
J’y sèmerai mille fleurs de l’Eden,
Le pistachier, le cerisier et l’ébène,
L’oiseau chantera dans tes veines.
Je chasserai l’aigre et l’amer,
Mettrai le parfum de la mer,
L’alize en douceur légère
Dans tes cheveux flottant en l’air.
Je changerai tes blessures anciennes,
En caresses de soie amènes,
Rafraichissant toutes les haleines,
D’une bouche à la liqueur de l’amen.
Nous chevaucherons l’aurore boréale,
Où s’irisent les couleurs fractales,
Nul froid ne te ferait le moindre mal,
Et l’ours blanc serait notre cavale.
Au pays sans disette,
Où les âmes sœurs, en fête,
Chantent la vie à tue-tête,
Au doux ramage du poète.
Je tisserai de l’arome des épices
Ton sari à l’ombre délice,
Et poserai la couronne d’Alysse,
Sur ton front vierge de malices.
Nous suivrons la ligne des dunes,
Vers ce lointain horizon où la lune,
Nous regarde clamer les vers de runes,
Et l’arabesque sur la main des brunes.
JE mettrai sur tes rides perfides,
L’éclat de mes larmes humides,
Au bleu Targui du tatouage numide,
Naevius de nubiles d’Atlantide.
Écoutes donc ma prière,
Laisses couler ta rivière,
Étanches ta soif de lumière,
Et illumines notre chaumière.
Mebkhout beghdad