par Admin Mar 22 Juin - 18:42
Les règles à suivre pour être un bon communicateur
Il faut non seulement améliorer la communication organisationnelle et interpersonnelle, mais encore se demander si l’on respecte les dix « commandements » du bon communicateur.
1. Clarifier les idées avant de les exprimer. Plus on passe de temps à définir le problème ou les choses que l’on veut faire connaître, ainsi qu’à comprendre l’attitude des gens auxquels on destine le message, plus on réussit à bien transmettre ce dernier.
2. Établir le but véritable de chaque message. Avant d’entreprendre le processus de communication, il faut se demander ce que l’on souhaite réellement accomplir en transmettant le message en question. Veut-on obtenir des renseignements d’autres personnes, les informer d’une décision ou les persuader de prendre une certaine initiative ?
3. Tenir compte de l’ensemble du contexte matériel et humain. Ce ne sont pas les mots qui donne un sens au message. D’autres éléments peuvent aussi entrer en ligne de compte, dont le moment choisi pour transmettre un message (est-il plus propice ?), les circonstances privilégiées (vaut-il mieux rencontrer une personne en particulier ou un groupe ?), et le climat social qui prévaut (quelles sont les méthodes de communication en usage ici ?). Il faut toujours adapter le processus de communication à l’environnement de l’organisation.
4. Consulter d’autres personnes lors de l’élaboration d’un message. On y gagne toujours à formuler un message avec l’aide d’individus pour lesquels il revêtira de l’importance. En effet, toute personne qui participe à l’élaboration d’un message aura plus à cœur d’en appuyer le contenu.
5. Porter attention aux sous-entendus et non seulement au contenu implicite du message. Il faut se préoccuper de tous les aspects de la communication non verbale. Le ton de la voix, l’expression, le contact visuel, les mouvements corporels et la sensibilité apparente aux réactions des destinataires sont autant d’éléments qui produisent un effet considérable sur les gens auxquels on s’efforce de transmettre un message. On doit se rappeler que tout destinataire est influencé tant par les signaux non verbaux que par les paroles.
6. Saisir l’occasion de transmettre au destinataire quelque chose qui sera utile. Il importe d’examiner les intérêts, les besoins et le point de vue de l’autre. Tout subordonné se montre plus réceptif au message d’un supérieur lorsqu’il reconnaît que celui-ci tient compte de son opinion et de ses intérêts.
7. Donner suite à la communication. On y gagne toujours à poser des questions pour amener le destinataire à faire connaître sa réaction. Il faut obtenir une rétroaction pour déterminer si l’autre a bien compris le message qu’on lui a transmis.
8. S’exprimer en tenant compte de l’avenir aussi bien que du présent. Tout message doit être en accord avec ce que l’on voudra transmettre ultérieurement.
9. S’assurer d’agir conformément à ce que l’on dit. On communique plus éloquemment par ses actes que par ses paroles. Il faut donc éviter d’accomplir des actions qui contredisent les propos formulés.
10. Savoir bien écouter. L’écoute apparaît comme l’un des aspects de la communication que l’on néglige le plus. Elle demande une certaine concentration, puisqu’il faut essayer de comprendre ce que l’autre dit et, surtout , reconnaître ce qu’il exprime non verbalement.